L’Hôtel De La Plage (21) - Yann

Yann

Mes vacances vont bientôt se terminer et je suis heureux des rencontres que j'ai pu faire à la plage. Je croise Aurélien tous les jours et je sens à chaque fois une électrique complicité entre nous. Nous n'avons plus rien à nous cacher de nos attirances, nous avons envie l'un de l'autre tout en sachant que nous ne franchirons pas le pas et qu'il nous reste à jouer du plaisir de ce désir inassouvi.

Ce soir mon frère Marc et ses stagiaires de la formation de moniteur de voile viennent diner au restaurant. La fratrie sera réunie et Marc abandonnera son groupe pour partager un moment avec nous. Sa vie de séminariste l'éloigne peu à peu de la famille et nous sommes impatients de partager ce moment avec lui.

Ils arrivent en fin d'après-midi et nous prenons tous une bière dans le jardin. Il règne dans le groupe une atmosphère de franche camaraderie entre les garçons et avec leurs deux moniteurs séminaristes, Marc et Thomas. Thomas est un beau blond musclé et hyper sexy dont je me serais bien occupé si il n'avait pas choisi la vie religieuse et le renoncement au sexe. Enfin c'est ce que je pense la première fois où je le vois.

Marc me demande si nous pouvons parler seul à seul et je lui propose une promenade sur le chemin des douaniers avant le repas. Il semble à la fois épanoui mais quelque chose le préoccupe.

- ca va p'tit frère ? Le séminaire...tu es toujours bien là bas ?
- Oui ça va.
- t'es sur? on dirait que quelque chose te préoccupe. Tu sais que tu peut tout me dire, comme avant.
- Oui. Je sais.....je....je suis amoureux
Je ne suis pas si surpris. Marc est beau, a beaucoup de charme et la pratique de la voile lui a forgé un beau corps ferme. Il est poilu comme moi et doté d'une belle queue. Je le sais pour avoir un peu fait son éducation sexuelle à l'adolescence. Je me souviens du jour où il m'avait surpris sous la douche...en réalité je pense qu'il cherchait à me voir à poil.

C'était le moment où son corps se couvrait de poils et où il avait besoin d'être rassuré. Nu face à lui je lui avais dit d'entrer dans la salle de bain. Ce qu'il avait fait, sans rien dire mais en me regardant intensément Je lui avais demandé :
- Ca va Marc ?
- Oui....excuse moi....je...
- tu n'as pas besoin de t'expliquer...tu veux voir mon corps ? parce que le tien change en ce moment ?
- ..ou....oui
- ben tu vois je pense que tu vas être poilu comme moi et comme Jean. Sur le torse, le ventre et même les fesses !
- mais c'est...
- c'est quoi ? c'est super beau et très sexy. Tu deviens un beau mec viril. Comme moi. Je l'avais dit sur le ton de la plaisanterie mais je sais que pour lui le sujet était grave.
Par la suite il ne se gênait pas pour entrer dans la salle de bain quand j'y étais jusqu'au jour ou je l'ai emmené sur une plage natursite pour la première fois.
Je sais aussi depuis toujours qu'il aimera les garçons sans que nous ayons vraiment abordé la question. Je décide de faire direct.
- et lui il est amoureux aussi ?
Marc s'arrête et me regarde. Etonné....puis il sourit....
- Oui je crois...
- je crois aussi
- comment ça ?
- c'est Bastien non ? Ca se voit comme le nez au milieu de la figure que vous êtes accros l'un à l'autre. Depuis que vous êtes arrivés tout à l'heure je me dis que vous faites un joli couple. Il te bouffe des yeux et toi tu le cherches en permanence.
- M..... on devrait faire gaffe alors...
- Ici tu ne crains rien. Et tu penses abandonner le séminaire ?
- je sais pas....c'est tout le problème...je suis vraiment accro et....et c'est pas que sentimental...tu vois....
- oui....c'est furieusement physique aussi ? c'est ça ?
- Oui. Tu ferais quoi ?
- je profiterais de la vie sans me poser trop de question. Je ne crois pas une seconde à la chasteté décidée. C'est comme vouloir s'arrêter de respirer.
- Oui...t'as surement raison.
Ca me fait du bien de l'entendre.
- Mais....comment vous faites sur le bateau avec les autres...?
- Ah ? ils sont au courant, ils nous laissent faire l'amour tranquillement et ils s'amusent entre eux
- avec Thomas ?
- bien sur...lui c'est une bombe sexuelle
- il me plait...j'ai bandé dès que je l'ai vu tout à l'heure
- lance toi...tu es tout à fait son genre à mon avis...
Nous continuons à bavarder et finalement tout nous parait simple. Pourquoi avons nous la fâcheuse habitude de nous créer des problèmes alors qu'il ne s'agit que d'aimer et de se laisser aimer. J'écoute et réponds à Marc tout en imaginant Thomas nu devant moi, la queue tendue contre la mienne, qui m'embrasserait à m'arracher la langue avant de m'offrir son bel anus caché dans une forêt blonde et touffue de poils frisés et doux comme la soie. Nous faisons demi-tour pour regagner l'hôtel et retrouver mon frère et ma belle-soeur pour un diner des plus joyeux. Marc me semble libéré et nous échangeons des regards complices comme lorsque nous vivions ensemble sous le toit familial.
Après le repas je vais prendre l'air dans le jardin. J'entends les conversations de Thomas et des stagiaires de la formation, débat animé. Les garçons rient beaucoup et je suis heureux pour eux. A un moment le bruit baisse un peu d'intensité. Je vois Aurélien et un des stagiaires, un beau grand mec qui n'a pas l'air timide se diriger vers la cuisine. Quelques minutes plus tard ils descendent vers le cellier...besoin de discrétion peut-être...bien que d'après ce que m'a dit Marc le bateau soit un lieu où les plaisirs entre hommes se pratiquent sans problème. Je comprends mieux quand je vois Marco les rejoindre et j'imagine une scène improbable ou les deux jeunes mecs se lanceraient le défi d'offrir leurs petites chattes fragiles aux assauts du sexe hors norme du beau Marco.

Soudain je sens contre ma raie une forme dure que je reconnaitrais entre mille, une queue, une belle queue dure, qui malgré l'épaisseur du tissu de mon short, exprime toute son excitation.

- Bonsoir Yann
C'est un souffle doux dans mon cou et je bande aussitôt en reconnaissant la voix virile de Thomas. Je devrais fuir pour ne pas détourner un séminariste sincère du droit chemin mais je ne peux pas, mes muscles ne répondent plus. Seule ma queue réagit et me fait mal entravée dans mon caleçon. Je sens ses bras qui m'enserrent.
- Bouge pas....pas encore... je suis bien comme ça...
Il frotte son sexe contre mon cul, c'est divin.
- Quand je t'ai vu tout à l'heure....j'ai....je....j'ai eu envie de toi... J'espère que ça te choque pas.... mais tu sais ça se commande pas...
Il me caresse le torse en glissant ses mains sous mon polo; et me lèche le cou. J'ai envie de faire l'amour avec toi...mais pas ici...dans ton lit..
Je le comprends. Moi aussi. Lui je ne veux pas qu'il soit un coup dans le fond du parc, à la va-vite. Lui ll mérite des jeux plus longs et plus tendres.
- On se retrouve dans ma chambre dans une demi-heure ? la 17.
- OK...je m'organise avec les garçons pour le retour sur le bateau. A tout de suite. Je mouille...
A ces mots ma queue durcit encore et moi aussi je sens le tissu de mon caleçon absorber un jet de lubrifiant. Il disparait aussi discrètement qu'il avait surgi dans mon dos. Je remonte dans ma chambre, je ne pense plus à rien qu'à l'envie de faire connaissance avec Thomas. Il se dégage de lui un magnétisme étrange. Certains pourraient l'attribuer à ses convictions et ses choix de vie mais je sais que cela n'a rien à voir et que c'est surtout un superbe mâle qui appelle le plaisir. Je tourne en rond dans ma chambre. Il frappe à la porte, entre et ferme le verrou derrière lui. Il reste immobile le dos à la porte, me regarde, souriant, silencieux, presque timide soudain. Puis il enlève son polo, ses docksides, fait tomber son short sur ses pieds, s'en dégage. Il ne lui reste qu'un caleçon noir qui laisse deviner son érection. Les doigts sous l'élastique de la ceinture il dégage sa queue qui se tend avant de le faire glisser le long de ses cuisses.
Je ne bouge pas, je ne dis rien, fasciné. Thomas vient vers moi, sa queue raide se balance en bas de son ventre dans un mouvement qui me rend fou de désir :
- je suis à toi
Tout est dit. Il s'abandonne. Il ne vient pas que baiser. Il veut autre chose. Je me déshabille à mon tour. Puis nous nous enlaçons, queue contre queue, bouche contre bouche. Baiser intense et inoubliable. Nous tombons sur le lit et notre étreinte dure une petite éternité. Puis il murmure dans mon oreille :
- prends moi Yann
Je ne vais pas me le faire dire deux fois. Je bande à fond, il n'a même pas besoin de me sucer. Je prends un préservatif et du gel dans le tiroir de la table de nuit. Il s'allonge sur le dos, replie ses jambes qu'il tient écartées de ses deux mains pour m'offrir le meilleur accès et la vue la plus troublante sur sa chatte velue. Je l'enduis de gel, fébrilement, je vais trop vite mais j'ai tellement envie de lui. Je me mets à genoux sur le lit, il lève son cul aussi haut que possible et son anus mouillé de gel rencontre mon gland. Je pose mes mains de chaque coté de son torse et j'enfonce ma queue dans Thomas qui s'ouvre facilement sur mon passage. L'habitude ou le désir, je ne sais pas...en tout cas son anus est un paradis qui m'accueille et me donne des frissons à haut voltage. Je me penche pour l'embrasser, c'est ce qu'il veut, la fusion complète de nos coeurs, de nos âmes et de nos corps. Ce soir, parce que c'est plus fort que nous et que le hasard nous a mis sur le même chemin. Je monte et descend dans sa chatte....les muscles de mes bras sont presque tétanisés mais je ne veux pas m'arrêter, je ne veux pas changer de position parce que je ne veux pas abandonner ses lèvres. Il me rend fou, son anus m'enserre, c'est comme une bouche qui me sucerait en gorge profonde... Il abandonne mes lèvres quelques secondes :
- Tu es bien Yann ?
- Oui....c'est magique
- pour moi aussi...
- je vais jouir...
- oui....jouis en moi....fais moi l'amour....
Il ne m'en faut pas plus pour tout lâcher. Une vague de plaisir me déchire, j'ai mal partout, le corps raidi, tordu par le plaisir et l'énergie qui me quitte. Je m'effondre entre ses cuisses...il me caresse les cheveux... j'écoute sa respiration...et je sens mon ventre glisser contre le sien. Il a joui aussi...en silence... mais intensément si j'en crois la quantité de sperme qui nous lubrifie.
Le silence s'installe. J'essaye de me vider le cerveau...je ne pense qu'à lui....les battements de son coeur...son odeur...sa douceur...
Je finis par quitter son étreinte et roule sur le dos. Il se penche vers moi. Il étale sa semence prise dans les poils de mon ventre et de mon torse. Nous nous embrassons.
- Yann ?
- Oui ?
- je peux rester cette nuit ?
- bien sur...je n'osais pas te le demander...

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